La violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.
“Il était prêt à me tuer.
Ce n’est pas juste. Je suis la victime
et c’est moi qui dois me cacher,
alors que lui est libre.”
Yedioth Ahronot, l’un des principaux quotidiens israéliens, a publié ce reportage spécial
en amont de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence faite aux Femmes.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, a défini la violence à l'égard des femmes comme “tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée“.
Le tableau qui suit permet de mettre en lumière la triste et dramatique réalité...