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"Let my people go " - La police enquête sur l’arrestation de 3 femmes qui ont déposé des tracts dans une synagogue

"N'oublions pas que ces valeurs - liberté, justice et solidarité - sont le fondement de notre société."


Les faits se sont déroulés à Herliya, dans la synagogue fréquentée par Yuly Edelshtein, qui préside la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset. Plusieurs heures avant l'entrée du shabbat dernier, trois femmes entrent dans la synagogue ouverte et déposent sur chaque chaise, un tract (ci-contre) appelant à la libération des otages.

Le tract montre la photo de 4 soldates prises en otage par le Hamas le 7 octobre, et les jeunes Ariel et Kfir Bibas. Au centre, une photo d’Edelstein prise lors de son séjour dans une prison soviétique, avec la légende « Laissez partir mon peuple », un cri de ralliement populaire parmi les partisans des Juifs refuzniks. (Times of Israël)


Les trois femmes ont été arrêtées par la police quelques heures avant shabbat, amenées au commissariat près d'Herzliya, où elles ont été interrogées pendant huit heures.

“Des dizaines de personnes ont manifesté à l’extérieur jusqu’à ce qu'elles soient libérées. Selon Haaretz, l’une des femmes arrêtées est âgée de 47 ans et les deux autres ont la soixantaine.“


Rama Enav, l’une des trois femmes inculpées, a indiqué à la chaîne publique Kann que la police lui aurait laissé entendre que les arrestations étaient motivées par des considérations politiques.

« La police nous a laissé entendre plus d’une fois qu’elle recevait des ordres d’en haut », a dit Enav.

« Je ne comprends pas comment Edelshtein, quelqu'un qui s'est trouvé dans une prison soviétique et qui sait ce que c'est que d'être un détenu, peut être indifférent à cette situation dramatique », a-t-elle dit encore. « Je ne comprends pas comment quelqu'un qui a vécu une telle situation peut être en colère lorsqu'il voit ces tracts sur lesquels ne figurent que des femmes et des enfants kidnappés ».


La police a indiqué que des mesures seront prises s’il s’avère que les policiers ont agi de manière incorrecte en réponse à l’appel. La déclaration précise que les événements seront examinés et que des leçons seront tirées en conséquence. (ToI)




Rama Enav est une de nos amies, membre active de la WIZO, qui a longtemps représenté la WIZO au Comité des Droits de l'Homme à l'ONU, à Genève.


Son arrestation a provoqué la réaction immédiate de l'Exécutif de la WIZO Mondiale qui a derechef publié le texte suivant :


"Voici notre réponse à la presse en tant que membres de l'Exécutif de la WIZO. Nous ne pouvons pas rester silencieuses face à une telle injustice. Le rôle des forces de l'ordre est de protéger le public des menaces réelles, et non d'intimider ceux qui exercent leurs droits démocratiques pour défendre la justice.
🎗️🎗️🎗️🎗️ La WIZO Mondiale souhaite exprimer son regret et sa profonde inquiétude suite à l'arrestation de Rama Enav, membre dévouée de l'Exécutif Mondial de la WIZO. En tant que Présidente de la Division pour la Promotion de la Femme, elle a toujours œuvré pour la promotion des droits de la femme et le renforcement de l'égalité des sexes en Israël.
La WIZO soutient fermement la liberté d'expression et le droit d'exprimer des opinions démocratiques dans le respect de la loi. En ces temps sombres et difficiles de guerre, il est plus important que jamais de maintenir l'unité, la solidarité et la compassion pour assurer la résilience et l'intégrité morale de la société israélienne. Nous soutenons pleinement les familles des otages et saluons leurs efforts inlassables pour ramener leurs proches à la maison. N'oublions pas que ces valeurs - liberté, justice et solidarité - sont le fondement de notre société.




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