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Une pionnière vient de s'éteindre



Yael Dayan, décrite dans les media comme une “féministe et activiste de la paix“ est décédée ce week-end. Elle avait 85 ans.

Fille d'un militaire et homme politique qui a marqué son temps, (Moshé Dayan) et nièce du 10è Président de (’État d'Israël (Ezer Weizmann), elle a été présente dans le paysage politique national et international, en tant que femme politique, autrice.


Membre pionnière de la Knesset, une des personnalités les plus influentes dans le pays à réclamer l'égalité des droits, a porté d'une voix forte et courageuse,  elle a porté les questions du statut des femmes en Israël et de la lutte de la communauté LGBT dans la conscience publique.


Elle a marqué les esprits, entre autres, en fondant en 1992 la “Commission chargée de promouvoir le statut des femmes et l'égalité entre les sexes“ à la Knesset, commission qu'elle a présidée à trois reprises, et en introduisant en 1998 une loi visant à prévenir le harcèlement sexuel.


Mais avant tout, Yael Dayan était un modèle de service public, qui plaçait les questions relatives au statut des femmes au premier rang de ses préoccupations, et non comme une activité secondaire.

Elle déclarait en 2015 qu’avec le recul, la bataille dont elle était la plus fière avait été celle qu’elle avait livrée pour mettre un terme aux violences faites aux femmes : « C’est encore un combat mais les choses qui étaient considérées comme entrant dans la norme – et qui n’y entrent pas … je crois que je peux nous attribuer, à moi et à mes collègues, le mérite d’avoir complètement changé les choses ». (TOI)

Son dévouement, sa constance et son courage public lui confèrent une place d'honneur parmi les grands leaders de l'agenda féminin en Israël, et comme quelqu'un qui a réussi dans la pratique et dans sa personnalité - à changer le monde.

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